Le Journal Sportif.Com

Le Journal Sportif, is the Bridge between, the Old and the New Sports Generations.
   Our Mission      More Special News About Haiti
Luggage OnLine Shop at Modell's

Radio Canada

« Un désastre historique »

Au milieu des décombres, des Haïtiens portent un cadavre pour l'enterrer dans une fosse commune à Port-au-Prince.

Photo: AFP/Juan Barreto

Au milieu des décombres, des Haïtiens portent un cadavre pour l'enterrer dans une fosse commune à Port-au-Prince.

 

Selon la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Élisabeth Byrs, le séisme qui a ravagé Haïti est le pire désastre auquel l'organisation onusienne a été confrontée dans son histoire.

Mme Byrs a souligné que contrairement au tsunami de 2004 qui avait frappé l'Indonésie, il ne reste que très peu de structures locales en Haïti pour servir de support à l'aide étrangère.

L'ONU, qui est chargée de coordonner l'aide humanitaire sur place après le tremblement de terre a indiqué qu'elle était confrontée à un « défi logistique majeur ».

Pour les villes de Geisser (environ 25 000 habitants) et de Carrefour (334 000 habitants) à l'ouest de Port-au-Prince, les équipes de sauveteurs ont estimé qu'elles avaient toutes deux été détruites à 40-50 %.

Toujours selon Elisabeth Byrs, 80 % à 90 % des bâtiments de la ville de Léogane, située à l'ouest de la capitale et qui compte quelque 134 000 habitants, ont été endommagés par le séisme.

Elisabeth Byrs a indiqué que la zone de Leogane « est la zone la plus touchée avec 80 à 90 % des bâtiments qui ont été endommagés ».

« Selon la police locale, entre 5000 et 10 000 personnes y ont été tuées », a-t-elle ajouté. Mme Byrs a souligné que la majorité des corps des victimes étaient toujours coincés sous les bâtiments écrasés.

Mais la situation qui prévaut dans d'autres villes reste inconnue. On ne sait pas grand-chose pour le moment, par exemple, de Petit Goave et Grand Goave, à l'ouest de Léogane. On ne connaît pas grand-chose non plus de Jacmel, au sud-ouest. Selon des informations fragmentaires, il y aurait beaucoup de dégâts.

Mme Byrs a souligné toutefois que « le climat favorable et les structures des bâtiments ont augmenté les chances des survivants. C'est pourquoi les opérations de recherches et de sauvetages restent la priorité. La phase de sauvetage va encore durer », a-t-elle précisé.

Les quelque 27 équipes de recherches de l'ONU comprenant 1500 personnes et 115 chiens sont parvenues vendredi à extraire des débris 34 personnes portant le nombre total de personnes sauvées par ces équipes à 58. Elle a précisé qu'environ « 60 % des zones les plus affectées de Port-au-Prince » avaient été couvertes par les recherches.

Toutefois, les humanitaires restent confrontés à de nombreux problèmes logistiques, dont les principaux sont le manque de transports, d'essence et de communications, a-t-elle reconnu.

Le manque d'ambulance se fait également cruellement sentir, obligeant les secouristes à improviser pour transporter les blessés, raconte-t-elle encore.

Estimations effrayantes

Dans une entrevue à l'agence Reuters vendredi, le ministre de l'Intérieur haïtien, Paul Antoine Bien-Aimé, a déclaré que le le bilan du tremblement de terre pourrait atteindre 200 000 morts.

Nous avons déjà trouvé près de 50 000 corps. Nous estimons qu'il y aura entre 100 000 et 200 000 morts en tout, même si nous ne connaîtrons jamais le chiffre exact.

— Le ministre haïtien Paul Antoine Bien-Aimé

C'est le bilan le plus lourd avancé jusqu'ici par les autorités. S'il s'avère exact, le tremblement de terre de mardi sera l'un des 10 séismes les plus meurtriers jamais survenus.

Selon une estimation sommaire fournie vendredi, la catastrophe a en outre fait 250 000 blessés. En tout, elle aura touché plus de 1,5 million de personnes, croient les autorités.

Le secrétaire d'État haïtien à la Sécurité publique, Aramick Louis, a de son côté indiqué que 40 000 cadavres avaient été enterrés, dont 7000 dans une fosse commune.

Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Agence France Presse

 

 

 

 

L'insécurité, inquiétude croissante pour les habitants et les sauveteurs

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 16.01.10 | 09h20  •  Mis à jour le 16.01.10 | 09h20


nviron 6 000 détenus se sont évadés des prisons haïtiennes, partiellement détruites et laissées sans surveillance après le séisme de mardi indiquent de sources gouvernementales. Sur ce total, 4 000 détenus étaient incarcérés dans la prison de la capitale, Port-au-Prince, et un grand nombre d'entre eux étaient condamnés à la prison à vie, ont précisé ces sources. La prison de la capitale est partiellement détruite et que plus personne ne s'y trouve.

L'insécurité est un des principaux sujets d'inquiétude des équipes internationales d'aide humanitaire et des habitants de Port-au-Prince, victimes de vols et de pillages trois jours après le tremblement de terre. "Il y a des pillages et des gens armés, parce que c'est un pays très pauvre et qu'ils sont désespérés", observait, vendredi, Delfin Antonio Rodriguez, chef des opérations de la défense civile dominicaine. Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé que ses entrepôts de stocks de nourriture avaient été "pillés" à Port-au-Prince. Ce genre de problème est "prévisible" dans des situations de catastrophe, a expliqué un porte-parole du PAM, Emilia Casella.

Le général Ken Keen, qui dirige l'opération d'assistance américaine en Haïti, a reconnu vendredi qu'il était "au courant des  préoccupations croissantes concernant la sécurité". "Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas eu à faire face à beaucoup d'insécurité, mais évidemment c'est une préoccupation. Nous travaillerons avec le gouvernement et la police nationale pour traiter ce problème de notre mieux", a déclaré le général, interrogé par la chaîne CNN depuis l'aéroport de Port-au-Prince.

Plus de 5 000 soldats américains doivent arriver en Haïti. La mission d'assistance des Etats-Unis reste concentrée sur le sauvetage des vies humaines mais les troupes américaines pourraient être appelées à maintenir l'ordre si les conditions de sécurité venaient à se détériorer, selon des responsables à Washington.

Le navire militaire français Francis Garnier, un bâtiment de transport et ravitaillement léger, qui a quitté vendredi le port de Fort-de-France avec 100 tonnes de fret emporte 60 militaires de l'armée de terre qui ont pour mission d'assurer la sécurité des sauveteurs qui recherchent les victimes du séisme de mardi.

Haïti n'a pas d'armée et ses forces de police ont quasiment disparu dans le chaos qui a suivi le tremblement de terre. Le maintien de l'ordre repose presque entièrement sur la force de l'ONU, dont les quelque 7 000 soldats et 2 000 policiers sont déployés depuis 2004 pour aider à stabiliser le pays.

 

 


The New York Times

 

 

January 16, 2010

Patience Wears Thin as Haiti’s Desperation Grows

By MARC LACEY

PORT-AU-PRINCE, Haiti — As tension rose here in the battered Haitian capital, relief workers scrambled on Friday to deliver desperately needed food, water and medical care, recover survivors still trapped in the rubble and collect thousands of decaying bodies from the streets.

An immense relief operation was under way, with cargo planes and military helicopters buzzing over the crowded Toussaint Louverture International Airport. But three days after the earthquake struck, with many cries for help going silent, not nearly enough search and rescue teams or emergency supplies could make it here. The United Nations said it had fed 8,000 people, while two million to three million people remained in dire need.

Patience was wearing thin, and reports of looting increased, as another day went by with no power and limited fresh water.

“For the moment, this is anarchy,” said Adolphe Reynald, a top aide to the mayor of Port-au-Prince, as he supervised a makeshift first aid center that was registering long lines of wounded people but had no medicine to treat them. “There’s nothing we can do. We’re out here to show that we care, that we’re suffering along with them.”

The United Nations said that 9,000 people had been buried in mass graves — and collecting bodies had become one of the few ways to earn money.

“They pay me $100 a day,” Valencia Joseph, 32, said Friday at 2 a.m., as he was called to tug a body free of wires. “We must have picked up 2,000 bodies.”

He added, “And there’s more.”

In Washington, Secretary of State Hillary Rodham Clinton said she would visit Haiti on Saturday to show support for the victims of the 7.0-magnitude quake. The Obama administration, cautioning that it would take time for all the aid to reach those in need, granted Haitians living in the United States protection from deportation for 18 months and permission to work.

Mr. Obama said he had spoken with the Haitian president, René Préval, and pledged the United States’ full commitment in helping rebuild from a quake that, according to United Nations estimates, destroyed at least 30 percent of the capital and half the buildings in some neighborhoods.

“As I told the president, we realize that he needs more help and his country needs more help — much more,” Mr. Obama said. “And in this difficult hour, we will continue to provide it.”

The United States, in fact, took firmer control of the emergency operation on Friday. After three days of chaos and congestion at the airport in Port-au-Prince, Haiti’s government ceded control of it to American technicians, to speed the flow of relief supplies and personnel.

The Federal Aviation Administration, which began managing air traffic into Haitian airspace, issued a stern warning to allow aid to flow in a more orderly way: no planes from the United States, military or civilian, would be allowed to land without express permission from the agency.

Exceptions to the new rule would be granted only to humanitarian aid planes, based on arrival times and on the availability of space at the airport, a notice from the agency said. The F.A.A. warned pilots that fuel still was not available at the airport, and that any aircraft bound here would need to have enough fuel to circle in the air for at least an hour.

Adm. Mike Mullen, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said that 9,000 to 10,000 American troops were expected in Haiti, on shore and off, by Monday, and that the Pentagon was poised to send more.

Speaking at a Pentagon news conference, Admiral Mullen said that about 5,000 would be ground troops, who would help with security and logistical support, among other duties; the rest would be on ships. He said that an American aircraft carrier, the Carl Vinson, arrived off Haiti early Friday with 19 helicopters aboard, and that it would serve as a staging area for relief flights, purified water and other supplies.

Port-au-Prince, volatile in normal times, remained relatively calm, but the United Nations reported that one of its food warehouses in the capital had been looted. It called the theft limited and said it had recovered most of its provisions.

Looting of houses and shops increased Friday, and anger boiled over in unpredictable ways: residents near the city’s overfilled main cemetery stoned a group of ambulance workers seeking to drop off more bodies.

Some people were bracing for the worst. Harold Marzouka, a Haitian-American businessman who was hustling his family onto a private jet to Miami, said he could feel the tension rising and feared that hunger and desperation might prompt an explosion of violence.

“If aid doesn’t start pouring in at a significant level, there will be serious consequences on the streets,” he said. “People are in the shocked and frightened phase. But the next phase will be survival.”

In New York, the United Nations secretary general, Ban Ki-moon, said he recognized that the slow pace of the relief effort could make people in Port-au-Prince restive.

“I suspect there will be some frustrations felt by the general population,” he said. “We are very much concerned about that kind of possibility and are taking all possible precautionary measures.”

Overnight, rescuers pulled eight survivors from the rubble of the Hotel Montana, which served the country’s elite and well-heeled foreign guests, and on Friday morning, they pulled out Dan Woolley, an American with a Colorado-based Christian charity, who had been trapped in an elevator. Another American was found alive in the damaged hotel but the effort to extract him extended long into the night.

Ephraim Lindor, a Haitian colleague of Mr. Woolley who had dropped him off at the hotel just before it collapsed, said it was a miracle that he survived. “I walked him into the hotel, and two or three seconds later the earthquake hit,” he said. “I got out but he didn’t.”

For rescuers and those buried, every hour that passed was an enemy.

“The time window is ever shrinking,” said Florian Westphal, a spokesman for the International Committee of the Red Cross in Geneva.

At the State Department, Rajiv Shah, the coordinator for the relief effort who is traveling here with Mrs. Clinton, said the United States had not given up on finding survivors.

“There is still an important open window of time today, tonight,” he said, adding that survivors could even be found on Saturday.

Two aftershocks of about 4.5 magnitude rumbled through the island around 4 a.m. and 8:40 a.m. Friday, according to the United States Geological Survey. They spread fresh fear through the capital, where thousands were spending the night outside or in temporary shelters, still without electricity or reliable phone service.

Jean-Bertrand Aristide, who was ousted from Haiti’s presidency five years ago, wept Friday as he told The Associated Press in Johannesburg that he and his family wanted to return and “help rebuild the country.”

There were signs of resilience in the midst of the rubble and grief as many Haitians, long accustomed to privation and unreliable government services, went on with their lives. Sidewalk markets popped up, offering food to the hungry, while hotels that survived the earthquake were still booking rooms and taxi drivers were threading through the debris-covered streets.

At the Dominican border, the small town of Jimaní became a rescue center, a way station for Americans being airlifted from Port-au-Prince and a destination for convoys carrying the quake’s wounded to a hospital there.

“They just keep coming,” said Pastor Leocadio Alcantara, who estimated the hospital staff had seen 5,000 people in three days.

Normally, he said, to have 100 patients in that time would be considered a busy period.

As a caravan of missionaries carrying water and other supplies headed across the border into Haiti, a man hosing the street shouted, “God help you.”

Reporting was contributed by Damien Cave and Ruth Fremson from Port-au-Prince, Neil MacFarquhar from the United Nations, Helene Cooper from Washington, Micheline Maynard from Detroit, Donald G. McNeil Jr., Jack Healy and Sharon Otterman from New York and Ginger Thompson from Jimaní, Dominican Republic.

 

 

La-Croix.com

16/01/2010 15:43

PORT-AU-PRINCE (AFP) - Haïti: quatre jours après le séisme, plus de 50.000 morts, l'aide peine à arriver

Colère et désespoir gagnaient les Haïtiens après le séisme qui a détruit Port-au-Prince, faisant plus de 50.000 morts et 1,5 million de sans-abri, selon une première estimation fournie par le gouvernement quatre jours après le drame. Evènement

Au cimetière de la capitale haïtienne, les camions déchargeaient à la va-vite des dizaines de cadavres dans une fosse commune creusée par les autorités, sous les yeux d'habitants qui avaient renoncé à organiser la moindre cérémonie funèbre.

"C'était mon père, mon saint père!", hurle une jeune fille, qui pense avoir reconnu un corps, avant de perdre connaissance.

Le Premier ministre, Jean-Max Bellerive, a précisé vendredi après-midi que plus de 15.000 corps avaient été ramassés et ensevelis depuis le séisme de mardi.

Malgré le déploiement progressif des parachutistes américains venus assurer la sécurité des secours , les sinistrés déambulaient au milieu des ruines, de la violence et de la puanteur des cadavres, rendue encore plus insoutenable par la chaleur tropicale.

Plus de 50.000 personnes ont été tuées et 250.000 blessées lors du séisme, a annoncé le ministre haïtien de la Santé publique, Alex Larsen. Près de 1,5 million d'Haïtiens sont sans-abri, a-t-il ajouté.

Cette évaluation correspond à celle fournie par la Croix-Rouge, qui a évoqué jeudi le chiffre d'environ 50.000 morts.

Selon l'ONU, 10% des habitations ont été détruites dans l'agglomération de 2,8 millions d'habitants où des équipes de sauveteurs de nombreux pays étaient à pied d'oeuvre.

L'Etat haïtien a été décapité par le séisme, qui a détruit de nombreux ministères ainsi que la présidence et le parlement. Le ministre de la Santé a indiqué que le siège du gouvernement avait été transféré dans un commissariat de police.

M. Larsen a annoncé que les centres sportifs avaient été réquisitionnés et seraient transformés en centres de soins.

La population, traumatisée par le séisme et exaspérée par les privations, semblait craindre la violence des bandes, dont beaucoup de membres se sont enfuis de prison à la faveur du tremblement de terre.

"Les gens sont affamés, assoiffés. Ils sont livrés à eux-mêmes. C'est de plus en plus dangereux. Il n'y a plus de police, les gens font ce qu'ils veulent", déplore Léon Melesté, un religieux adventiste.

Si rien n'est fait pour satisfaire les besoins urgents de la population, tels que le manque de logements, l'accès à l'eau et à la nourriture, "on court le risque d'avoir des émeutes", a mis en garde le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, à son retour de la capitale haïtienne.

L'ONU a lancé un appel d'urgence à la communauté internationale pour récolter 562 millions de dollars pour Haïti. Mais les paroles de réconfort en provenance du monde entier ne suffisent pas à apaiser les Haïtiens.

"Le gouvernement nous bluffe. Il y a des millions de dollars qui rentrent mais on ne voit rien. A la tête de l'Etat, un groupe d'amis se partage cet argent", accuse Kassana-Jean Chilove, un mécanicien qui a perdu sa fille dans la catastrophe.

Les parachutistes de la 82e division aéroportée de l'armée américaine ont pris le contrôle de l'aéroport Toussaint Louverture où ils débarquaient du matériel lourd, sous les yeux de centaines d'Haïtiens et d'étrangers espérant quitter cet enfer.

D'ici lundi, 9.000 à 10.000 GI's seront sur place, à Port-au-Prince ou sur des bâtiments au large, a indiqué le Pentagone.

Les Etats-Unis ont annoncé la distribution prochaine de 600.000 rations quotidiennes de nourriture et de 100.000 litres d'eau, grâce à l'arrivée du porte-avions Carl Vinson, d'où sont organisées des rotations de vivres par hélicoptères.

Les autorités américaines ont investi 48 millions de dollars pour fournir de la nourriture à 2 millions de sinistrés pendant plusieurs mois, a déclaré le directeur de l'Agence gouvernementale américaine d'aide au développement (USAID), Rajiv Shah. "Vingt mille litres d'eau vont arriver aujourd'hui", a-t-il dit.

Les forces américaines déploieront en outre d'ici dimanche un hôpital de campagne, une quarantaine de médecins militaires et un de leur navire-hôpital doit appareiller samedi pour rejoindre l'île jeudi, où il pourra pratiquer 20 à 25 interventions chirurgicales par jour.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé qu'elle se rendrait samedi en Haïti, où les difficultés sur le terrain demeurent immenses. Le port est complètement hors d'usage et les déplacements sont entravés par des routes détruites ou bloquées par des amas de gravats.

Vendredi, la France, qui a dit craindre la disparition de 20 à 30 de ses ressortissants, a demandé l'annulation du restant de la dette d'Haïti au Club de Paris, qui regroupe les principaux créanciers publics.

Washington a décidé d'accorder l'asile temporaire aux Haïtiens sans papiers qui étaient déjà présents sur son territoire le 12 janvier, date du séisme. Ceux qui arriveraient après cette date seront en revanche expulsés.

 


  10 Attached Images